Les luttes des femmes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l’égalité entre les femmes et les hommes. Mais aujourd’hui cette égalité est loin d’être effective dans une société qui reste encore dominée par le système patriarcal. Certains droits se trouvent même remis en cause, notamment du fait des politiques d’austérité. La montée de l’extrême-droite et des extrémismes religieux constitue un danger supplémentaire de régression pour les femmes. Certains droits se trouvent même remis en cause. L’anniversaire de la loi Veil légalisant il y a 40 ans l’avortement est l’occasion de rappeler que chaque droit gagné doit être défendu.
La journée du 8 mars, qui célèbre l’histoire de ces luttes, est plus qu’un symbole. C’est la journée internationale de luttes pour les droits des femmes du monde entier. Ce n’est pas la journée de « la » femme, comme les médias se complaisent à le répéter. Il n’y a pas une femme, mais des femmes, toutes différentes, qui luttent jour après jour, année après année. Des femmes trop souvent victimes de multiples formes de violences : viols, prostitution, violences conjugales, violences sexistes au travail, agressions racistes de femmes immigrées, lesbophobie...
Nous refusons la récupération de cette journée à des fins commerciales, avec des messages publicitaires proposant de la « fêter » par un cadeau ou une distribution de fleurs sur le lieu de travail... sans doute pour mieux faire oublier, le reste de l’année, l’ampleur des inégalités qui restent à combattre.
Les femmes sont touchées par les inégalités de salaire et de retraite, par le temps partiel subi, la précarité, elles sont majoritairement en charge des tâches domestiques et familiales, minoritaires dans les postes de responsabilité politique ou économique.
Le projet de loi Macron, débattu à l’Assemblée Nationale depuis le 26 janvier, ne fera qu’augmenter ces inégalités. En effet, 56 % des salarié-es qui travaillent le dimanche sont des femmes. Elles sont majoritaires chez les employé-es de commerce, et ce sont particulièrement les jeunes femmes des quartiers populaires qui sont concernées. Banaliser peu à peu le travail du dimanche en passant de 5 à 12 ouvertures par an, instaurer un travail du soir entre 21h et minuit en lieu et place du travail de nuit. Le gouvernement avec son projet de loi ne fera qu’augmenter les égalités femmes-hommes. Travailler le dimanche n’est pas une liberté nouvelle, c’est une régression liée aux politiques d’austérité.
L’Union syndicale Solidaires Var est partie prenante de l’appel unitaire :
Solidarité avec les femmes du monde entier
Pour le respect des droits des femmes
Pour l’égalité dans tous les domaines
Pour un 8 mars féministe et syndical, l’Union syndicale Solidaires Var appelle à participer au rassemblement unitaire :
Union syndicale Solidaires Var
La Luciole, 36 rue Émile Vincent
83000 Toulon
Téléphone : 04 94 21 81 89
mél : contact @ solidaires83.org
Union locale Solidaires Dracénie
Bourse du Travail
8 Rue Georges Cisson
83300 Draguignan
Téléphone : 04 94 85 07 72
mél : ul-draguignan @ solidaires83.org
Union locale Solidaires Brignoles
mél : ul-brignoles @ solidaires83.org