Et la suite, c’est ensemble qu’on va le décider !
Pour la minorité de privilégié-e-s
– 360 milliards aux banquiers,
– 32 milliards « d’aide à l’emploi » pour les patrons qui licencient,
– 14 milliards du paquet fiscal qui profite aux plus riches,
– 8 milliards de taxe professionnelle qui ne sera plus payée, 4
milliards grâce à la défiscalisation des heures supplémentaires
Voilà pour le patronat et les actionnaires qui continuent à
engranger dividendes, stock options, revenus exorbitants.
Pour la majorité qui est exploitée Salarié-e-s, retraité-e-s, jeunes en
formation, chômeurs/ses, se partagent des mesurettes qui pèsent 3 milliards.
Ceux qui ont créé la crise continuent à s’en mettre plein les poches.
Et nous, nous devrions continuer à en supporter les conséquences ???
Une autre voie est possible
Les millions de manifestant-e-s du 29 janvier, du 19 mars, du 1er mai, mais aussi les nombreuses grèves qui ont touché différents secteurs professionnels (Industrie, Chimie, Transports, Energie, Recherche, Commerces et Services, Poste, Fonction Publique, …) montrent qu’il existe une forte volonté de riposte sociale.
Nos réponses actuelles sont-elles suffisantes ?
L’unité d’action à tous les niveaux est nécessaire ; les salarié-e-s y
sont attaché-e-s. Mais cette unité doit être utile pour développer la
mobilisation. Se retrouver dans la rue tous les deux mois a été une
étape utile dans la construction du rapport de forces. Mais ca ne
saurait être un but en soi.
La question qui est posée au mouvement syndical dans son
ensemble est de savoir comment et pourquoi utiliser le rapport de
forces créé par les millions de grévistes et de manifestant-e-s.
Ce que nous voulons, c’est gagner sur nos revendications,
imposer un autre partage des richesses que nous produisons
collectivement.
Pour cela, il faut assumer la responsabilité d’un affrontement social
avec le gouvernement et le patronat. Nous ne sommes pas leurs « partenaires sociaux » : ils multiplient les lois et les décisions qui font payer à la crise aux salarié-e-s, aux chômeurs/ses, aux retraité-e-s, aux jeunes. Ils ne connaissent, et n’utilisent, que le rapport de forces : quand nous
n’agissons pas collectivement, il leur est favorable !
Passons un cap !
A l’Union syndicale Solidaires, nous proposons que face à la situation que connaissent aujourd’hui des millions de salarié-e-s, retraité-e-s, chômeurs/ses, jeunes en formation, les organisations syndicales :
– S’engagent à soutenir nationalement chaque lutte menée dans une entreprise qui licencie ou un service public qu’on saborde, contre des patrons qui nous volent et un gouvernement qui casse les acquis sociaux.
– Annoncent et organisent un mouvement de grève générale, reconductible.
Se battre tous ensemble, s’appuyer sur notre nombre, c’est la seule façon de permettre aux salarié-e-s des plus petites entreprises du privé de prendre leur place dans la lutte. Le syndicalisme doit leur donner confiance, en montrant qu’il s’inscrit dans bien dans un mouvement interprofessionnel, solidaire, pour que tous gagnent !